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Dans un contexte d’apprentissage, l’acquisition de connaissances sur le long terme est primordiale. C’est dans cette logique que la notion d’ancrage mémoriel voit le jour. Pour faire simple, c’est le philosophe Hermann Ebbinghaus qui détecte lors de ses recherches une défaillance naturelle du cerveau humain. En effet, il découvre rapidement que nous oublions 80% de l’information donnée à un moment donné, et ce, seulement un mois après. Ce pourcentage monte encore lorsque cette dernière n’est pas répétée durant cette période.
C’est ainsi qu’une lutte contre l’oubli débute. Aujourd’hui c’est notamment grâce aux neurosciences que nous arrivons plus ou moins travailler notre mémoire.
L’ancrage mémoriel est en réalité une notion bien plus difficile à appréhender qu’on pourrait le penser. D’un côté nous avons la science, quelque chose de logique et stable, alors que de l’autre la mémoire apparaît comme tout son opposé. Ainsi, l’idée de construire une technologie visant à mémoriser durablement les données grâce à l’étude des mécanismes du cerveau semble impossible.
Pour la science, l’ancrage mémoriel regroupe deux concepts : les connaissances liées et la profondeur de connaissance. Les connaissances liées c’est un peu ce qu’on fait mécaniquement pour mieux retenir une nouvelle idée, image, information. Instinctivement nous allons rattacher une nouvelle connaissance à une qui s’en rapproche et que l’on maîtrise.
Ainsi, on diminue la difficulté d’apprentissage, et on facilite sa mémorisation. La profondeur de l’information renvoie à la notion de durabilité d’une donnée dans notre cerveau. En effet, elle défini notre capacité à retenir qui est assurée par la stabilité synaptique du réseau neuronal de notre cerveau.
C’est grâce à ses deux idées que plusieurs techniques d’apprentissages voient le jour. Et ses techniques, vous les connaissez déjà, puisqu’elles sont utilisées tout au long des programmes scolaires. Que ce soit par le biais de l’écriture, de la répétition, de la musique ou encore des images, tous reposent sur une logique de mnémotechnique.
C’est grâce à ses recherches que de toutes nouvelles méthodes d’apprentissage naissent, dans le seul but de favoriser l’ancrage mémoriel. C’est notamment dans l’e-learning que chaque année, une nouvelle technique naît. Voici une liste des plus reconnues :
Apprendre sur le long terme, dans une formation professionnelle est nécessaire pour s’assurer que les dépenses faites soient valorisées à la fin de ce processus. C’est pourquoi, il est aussi important d’accompagner les collaborateurs au changement mais il est essentiel de leur donner les meilleurs moyens pour apprendre.
Pour entraîner votre cerveau à mieux retenir et rapidement acquérir de nouvelles compétences, vous pouvez opter pour plusieurs exercices. Tout d’abord, prenez l’habitude de retravailler un cours à travers différents supports pour une relecture efficace. Optez pour des fiches, des vidéos récapitulatives ou encore des podcasts pour stimuler votre esprit.
D’autre part, ne sous estimez pas les évaluations ! Que ce soit au début, pendant ou après vos cours, les évaluations peuvent prendre place à tout moment. Ainsi vous pourrez évaluer vos connaissances et ainsi rectifier votre formation en replongeant dans vos cours.
Enfin, lorsque votre formation est finie, vous pouvez vous auto-défier en essayant de vous remémorer le plus de connaissances possibles. Que ce soit à l’écrit ou en vous enregistrant, ce sera le meilleur moyen de challenger vos capacités mémorielles !
📧 Par mail : information@mandarine.academy
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