Entre culpabilité et indifférence, aider les collaborateurs face aux conséquences négatives du travail sur l’environnement Temps de lecture : 6 minutes

La question environnementale est inévitable dans nos activités du quotidien. Chacun pense aujourd’hui régulièrement à son impact sur la planète au travers d’actions devenues banales : éteindre les lumières inutiles, trier ses déchets… 

Qu’en est-il alors que notre impact individuel dans notre vie professionnelle, dont nous ne contrôlons pas toujours tous les aspects ? 

Alors que 31% des actifs estiment que leur travail a des conséquences négatives sur l’environnement*, certains professionnels ressentent une certaine détresse et un décalage avec leurs convictions. D’autres au contraire, ne semblent pas avoir conscience de l’impact de leur activité professionnelle sur le monde qui les entoure. 

Entre culpabilité et indifférence, un milieu plus sain existe : l’action ! 

Un conflit éthique pour les professionnels conscients de l’impact environnemental de leur travail  

Certains actifs ressentent aujourd’hui un décalage dans leur vie professionnelle. Cela est en partie dû à un conflit entre leurs convictions et les dommages environnementaux entraînés par leur activité dans le cadre de leur travail. 

Exposés quotidiennement à des risques à dimension personnelle par la manipulation de produits nocifs par exemple, les professions du BTP et agricoles sont les plus inquiets. 37% d’entre eux envisagent de changer de métier dans les 3 ans. 

Leur réalité est particulière. En effet, ils sont exposés directement à des produits, outils et situations posant des risques pour la santé et la sécurité. À travers cette confrontation directe, ils sont très conscients de la portée plus large de ces risques sur l’environnement. 

Un travail “insoutenable” 

Ces professionnels, hautement conscients des risques posés par leur travail sur leur propre santé et la nature, le jugent “insoutenable”. Ils travaillent souvent dans des situations physiquement difficiles, ou qui présentent des risques pour leur sécurité si les mesures adéquates ne sont pas en place. 

Si ces domaines d’activité rassemblent la plus grande part d’actifs inquiets de l’impact de leur travail, ils ne sont pas les seuls. Dans tous les secteurs, des collaborateurs parfois isolés dans ce conflit éthique, questionnent le sens de leur travail en raison de son impact sur l’environnement et la société. La nouvelle génération de professionnels y est particulièrement sensible. 

Lire notre article : Une entreprise responsable, une priorité pour les jeunes  

Au quotidien, la préoccupation environnementale et le sentiment de contribuer à des pratiques non-responsables peuvent peser sur la motivation, l’estime de soi et le bien-être général, rendant le travail difficile et peu épanouissant. 

Une déconnexion nocive de l’impact du travail sur l’environnement 

De l’autre côté du problème, certains professionnels sont quant à eux totalement déconnectés de leur impact potentiel sur l’environnement dans l’exercice de leur activité. C’est par exemple le cas des ingénieurs et cadres du privé. Leur activité peut pourtant encourager consumérisme et surconsommation des ressources naturelles. Ils ne sont que 5% à penser que leur travail a des conséquences négatives sur la nature. 

Peut-être coupable, la distance rendue possible entre leur activité et ses conséquences. En effet, leur activité ne présentant pas de risque personnel et direct, ils ne sont pas frappés par la réalité. 

Savoir qu’on fait partie du problème… 

Les enjeux sociétaux et environnementaux sont parfois ignorés simplement en raison d’un manque d’information. 

Le lien entre l’activité professionnelle et ses conséquences négatives n’est pas toujours simple à effectuer en l’absence de ressources pédagogiques facilitant la compréhension. 

L’impact individuel de chaque collaborateur et de l’entreprise sur l’environnement n’est pas toujours clair, en fonction de la nature de l’activité.  

Par la sensibilisation aux enjeux du développement durable, ou encore des ateliers pour réfléchir en équipe à ses pratiques quotidiennes, les entreprises peuvent aider leurs collaborateurs à faire le lien et prendre conscience de leur pouvoir d’action. 

…pour devenir la solution 

Certains collaborateurs sont conscients des enjeux et inquiets pour l’environnement et la planète. Cependant, ils se sentent impuissants et n’ont pas conscience qu’ils peuvent faire partie de la solution. Ils ont conscience de l’impact de leurs activités dans le cadre personnel. Mais ils ignorent qu’il existe un parallèle dans le cadre professionnel, ou ne savent pas comment agir dans ce contexte. 

Une formation à la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) permet aux collaborateurs d’acquérir les clés pour mener des actions concrètes. 

Cette formation doit viser à d’abord sensibiliser et acculturer, puis à donner des pistes de réflexion pour agir en entreprise. 

À terme, une telle ressource améliore le bien-être des collaborateurs, en répondant à leur inquiétude par la mise à disposition de moyens d’action collectifs. Elle est une réponse à la solitude ressentie par les plus préoccupés, et embarque dans la solution ceux qui ne se sentaient pas encore concernés. Elle redonne du sens au travail, et fédère par un engagement commun.

Le catalogue RSE pensé par Mandarine Academy est conçu pour permettre à toute l’entreprise d’acquérir les connaissances nécessaires à une pleine implication dans une démarche RSE globale.  

Si paniquer n’est pas la solution, un détachement total n’est pas la réponse non plus face aux impacts environnementaux de nos activités professionnelles. La formation nous donne les clés de l’action, il est temps de s’en saisir pour une démarche RSE efficace !

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*Source des chiffres : Enquête Conditions de travail 2019 analysée par Thomas Coutrot – DARES