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Comment reconnaître un « bon » formateur, celui ou celle qui mènera les apprenants à la réussite ? Il existe autant de styles de pédagogie que de formateurs et autant de besoins et préférences que de participants. Mais il y a 6 qualités essentielles à tout intervenant en formation professionnelle, pour assurer le succès du projet de montée en compétences.
Cela semble évident, mais ça n’est pas toujours le cas ! En effet, il ne suffit pas de bien connaître un sujet ou d’être expert dans un domaine pour être capable de le transmettre efficacement. Un formateur pédagogue peut se mettre à la place de l’apprenant. La phrase à bannir : « Je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas ».
Peu importe le niveau initial des participants à la formation, le formateur doit pouvoir leur transmettre les informations et leur permettre de s’approprier les connaissances dans un niveau de langage et d’explication adapté.
C’est ça, la pédagogie ! C’est l’art d’enseigner, de partager la connaissance, d’une manière compréhensible par l’apprenant, mais aussi d’animer la formation pour encourager l’engagement. Tout le monde n’a pas cette compétence, une personne spécialement formée au rôle de formateur est donc préférable à un collègue débordé de travail et inhabitué à cette tâche pour accompagner un collaborateur qui a besoin de se former. Ainsi, le formateur dispose des qualités pédagogiques nécessaires mais aussi du temps pour s’investir dans la formation.
Le formateur fait souvent face à un groupe d’apprenants hétérogène, aux profils très différents. Cela peut représenter un défi lorsqu’il faut adapter la formation à chaque personne. Mais une bonne qualité d’écoute, c’est déjà la moitié du chemin fait.
Un formateur à l’écoute est capable de recevoir et comprendre les questionnements, besoins et demandes des apprenants. Il peut alors orienter sa méthode en conséquence.
Être à l’écoute met en confiance les apprenants, qui n’auront alors pas peur de poser des questions ou d’admettre lorsqu’ils sont en difficulté. En effet, la formation repose aussi sur une relation de confiance. La qualité de l’échange entre les participants et le formateur joue un rôle majeur dans la rétention des informations, l’engagement et la motivation.
Pour bien accompagner les apprenants, le formateur doit être disponible afin d’être disposé à remplir ce rôle. C’est pourquoi donner la responsabilité de former leurs collègues à des collaborateurs dont ce n’est pas le poste peut parfois mener à un échec.
Une formation de qualité implique la préparation de matériaux et supports, le temps de la formation en elle-même, et l’accompagnement des apprenants en dehors des temps dédiés lorsqu’ils ont des questions, besoin de conseils ou rencontrent un problème. C’est aussi une veille permanente pour actualiser le contenu de la formation. C’est un rôle qui demande du temps, et s’il est assuré par une personne qui a d’autres responsabilités à prioriser, il peut causer du stress pour le formateur et une difficulté à obtenir un accompagnement pour les apprenants.
Dédier un poste à la mission de formation ou faire appel à un prestataire extérieur reste la meilleure solution pour une formation de qualité.
Il est important de bien connaître le sujet que l’on enseigne à d’autres. Un bon formateur sait être pointu. Il peut apporter des détails lorsque les apprenants en ont besoin pour bien comprendre le contenu de la formation. Il sait cerner son public et lieu apporter le niveau de précision approprié. Un groupe de débutants aura besoin de détails dans le « pourquoi », un groupe expérimenté aura besoin de perfectionnement… La capacité du formateur à leur fournir le degré d’information nécessaire est une qualité importante.
Nous parlions de veille, mais qu’est-ce que c’est ? La veille, c’est rester à l’affut des actualités, en faisant des recherches, en se formant, en observant les nouveautés de son domaine…
Un bon formateur ne forme pas ses apprenants sur des contenus vieux d’il y a 10 ans. Il doit pouvoir renseigner les participants à la formation sur les dernières nouveautés du sujet. Par exemple, un formateur sur les outils Microsoft 365 doit savoir utiliser les dernières versions, celles que les apprenants vont utiliser au quotidien.
Cela demande du temps. C’est pourquoi le rôle de formateur est difficile à attribuer à un collaborateur dont ce n’est pas le métier !
Un formateur doit pouvoir s’adapter aux apprenants. Car chacun a une façon d’apprendre différente, et les niveaux au sein d’un même groupe de formation peuvent être variés. La flexibilité ou l’adaptabilité sont des qualités importantes pour transmettre efficacement de la connaissance.
Se montrer flexible, c’est accepter que la méthode employée n’est peut-être pas la meilleure pour l’apprenant, et être préparé à l’adapter. C’est aussi pouvoir ajuster ses techniques et méthodes de formation : dans une entreprise par exemple, les responsables formation peuvent former des groupes de niveau mais surestimer les connaissances des apprenants. Ainsi, un formateur qui s’attendait à former un groupe intermédiaire peut retrouver quelques débutants parmi ses participants. Dans ce cas, il doit savoir s’adapter et revenir aux bases pour que le niveau de la formation soit approprié.
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