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Notion totalement inconnue du grand public il y a encore quelques mois, le métavers continue encore de faire débat. C’est Mark Zuckerberg, en octobre 2021, qui met en avant cette toute nouvelle technologie, en renommant Facebook et en y investissant près de 10 milliards de dollars. En plus de reproduire le monde réel, le métavers instaure une toute nouvelle interaction entre les hommes et le numérique, et ce, rien qu’avec la cryptomonnaie. Aujourd’hui, selon un rapport publié par Grayscale, le métavers pourrait atteindre à lui seul la valeur de 1000 milliards de dollars chaque année.
Il est donc légitime de se demander ce qu’est réellement le métavers, et comment ce dernier va littéralement changer notre relation au digital ?
Même si le terme paraît complexe de prime abord, en réalité vous savez déjà ce qu’est le métavers. Pire encore, vous l’avez peut-être même déjà utilisé sans le savoir. En effet, le métavers se définit comme un monde virtuel et immersif faisant appel à la réalité virtuelle et augmentée. Ce concept d’univers totalement en 3D à pour but de briser les limites du virtuel en permettant à chaque utilisateur de travailler, de se rencontrer, de jouer, d’acheter tout comme dans le monde réel. Cette idée a été véhiculée dès 1964 à travers les romans de science-fiction comme Simulacres de Philip K. Dick. Le concept plaît tant, que rapidement il est repris par le cinéma, mais l’utilisation du terme « métavers » n’apparaîtra que dans les années 90.
Aujourd’hui, ce sont les jeux vidéo qui s’approchent le plus de cette technologie. Que ce soit Second life ou encore Fortnite, tous deux permettent aux utilisateurs d’évoluer à travers un monde complètement virtuel.
« Le métavers se développe dans le monde du jeu pour devenir une entreprise de 400 milliards de dollars d’ici 2025. Il se situait à environ 180 milliards de dollars en 2020. »
Le métavers à toutes ses chances de plaire aujourd’hui et ce notamment grâce à un contexte social et technologique favorable. Tout d’abord avec un intérêt pour le digital grandissant avec le gaming qui se démocratise de plus en plus. Il n’est plus réservé qu’aux adolescents ou aux « geeks » d’une époque, mais bien à toutes les générations. Avec 3,2 milliards d’utilisateurs dans le monde, c’est presque la moitié de la population mondiale qui sans le savoir utilise les prémices du métavers.
Ensuite, d’un point de vue culturel, le métavers apparaît comme la prochaine grande innovation technologique à la suite du smartphone. Une innovation qui ne serait tarder puisque la technologie nécessaire ne cesse de s’améliorer et d’être connue par tous. En effet, voici quelques chiffres sur la réalité virtuelle et la réalité augmentée :
Enfin, nous avons vu que le métavers est à l’origine de grands buzz médiatiques avec l’émergence de la cryptomonnaie avec plus récemment les NFT. Ces nouveaux outils issus de cette technologie sont d’ores et déjà en train de changer les techniques marketing utilisées par les entreprises et risque bien de faire évoluer plusieurs secteurs dans notre société.
Même si le méta n’en est qu’à ses débuts, une étude menée par Statista révèle déjà les attentes des Français pour celle-ci. En effet, une majorité des sondés considèrent le métavers comme un nouveau moyen de se divertir, ou d’échapper au réel.
Néanmoins, cette toute nouvelle technologie à bien d’autres ambitions, et ce, notamment dans la santé. L’un des enjeux est de rendre la téléconsultation encore plus immersive afin de donner un accès simple et généralisé aux soins médicaux. Même démarche concernant l’éducation où les apprenants n’auront plus à choisir entre physique ou distanciel. Effaçant les limites de la réalité ou du temps, le métavers pourra aussi être utilisé en tourisme pour visiter une ville, ou encore dans l’immobilier pour parcourir un futur bien.
Ainsi, si les moyens de rendre accessibles certains services et produit change, leur manière de le vendre le sera tout aussi inévitable. Pour le marketing, ou encore la communication, le métavers permettaient de créer de nouveaux moyens d’influencer les comportements d’achat, avec des cibles de plus en plus précises.
Cependant, dans la réalité, il convient que la véritable idée de métavers prendra encore 10 à 15 ans pour devenir vivante
Même si la majorité des médias accordent une grande partie aux avantages qu’apportera le métavers, très peu rapportent les risques de cette hyper-digitalisation de notre société.
En effet, une telle utilisation de cette technologie engagerait-elle un point de non-retour vis-à-vis de l’utilisation de nos données personnelles ? Cette surexposition au digital n’affecte-t-elle pas notre santé ? Comment réguler ses malversations que pourraient entrainer le métavers ? L’utilisation d’avatars, de mondes, d’une réalité totalement numérisée ne tracerait-elle pas la fin des interactions physiques entre les êtres humains ?
📧 Par mail : information@mandarine.academy
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