RSE et bonnes pratiques, quand l’individuel et le global dialoguent : les collaborateurs de Mandarine Academy agissent pour l’environnementTemps de lecture : 6 minutes

La démarche RSE peut s’inspirer des bonnes pratiques déjà adoptées par les collaborateurs d’une organisation. Dans leur travail comme dans leur vie quotidienne, ils ont des convictions, des affinités à certains moyens d’agir et des habitudes responsables. Celles-ci peuvent informer la façon dont une entreprise peut les engager dans une démarche RSE concrète et solide.

À travers l’exemple des collaborateurs de Mandarine Academy, comprenons comment chacun peut agir à son niveau. Nous aborderons l’importance pour les entreprises de s’inspirer de leur plus belle ressource : les personnes qui les composent au quotidien !

Les bonnes pratiques RSE au travail

Pour réduire leur impact environnemental lorsqu’ils se rendent au bureau, les collaborateurs de Mandarine ont des pratiques responsables diverses.

Classique, comme à la maison : on éteint les lumières et appareils inutilisés – les siens et ceux oubliés par les collègues, et on baisse le chauffage de quelques degrés. Mention spéciale aux collègues qui font le tour des bureaux en fin de journée et s’assurent que tout est éteint avant le weekend !

Les appareils sont utilisés au maximum jusqu’à leur fin de vie, passant de mains en mains lorsque leurs performances baissent. De la « seconde main » interne aux équipes. Un ordinateur devenu trop lent pour les outils de graphisme peut suffire à ceux du marketing. Il y trouve alors une seconde vie.

Beaucoup choisissent les transports en commun ou même le vélo pour se rendre au travail, et limitent au maximum les déchets lors de la pause en préparant leur repas à l’avance.

En dehors de l’impact environnemental, les collaborateurs agissent aussi de façon responsable socialement. Cela se manifeste par des managers qui mettent la bienveillance et la santé en premier, ou encore les formateurs qui s’adaptent aux besoins spécifiques des apprenants lors des sessions qu’ils animent.

Traduire les pratiques individuelles en mesures RSE

Identifier les pratiques individuelles adoptées spontanément au travail permet de donner une direction aux mesures RSE concrètes que l’entreprise peut mettre en place.

Par exemple, avoir à disposition une salle de restauration avec un réfrigérateur et des micro-ondes encourage la possibilité d’amener son propre repas au lieu d’acheter à l’extérieur. Une alternative qui produit moins de déchets.

S’il est identifié que de nombreux collaborateurs optent pour le vélo ou le covoiturage, une prime spécifique à l’usage de transports doux peut encourager la pratique davantage.

Prenons un dernier exemple. L’entreprise peut coordonner une carte pour mettre en relation les collaborateurs résidant à proximité et faciliter le covoiturage.

La nature des pratiques individuelles informe également sur la manière dont peuvent être amenés les changements apportés aux processus directement liés au travail.

Et dans la vie personnelle ?

La démarche RSE de l’entreprise peut s’inspirer des pratiques individuelles. Tous les collaborateurs ne sont pas aussi sensibles à la question environnementale, alors pourquoi ne pas profiter de l’opportunité d’une démarche RSE pour voir ceux qui agissent au quotidien comme une ressource ?

La démarche RSE de l’entreprise peut être une belle occasion de déployer, en plus de formations, des temps d’échange entre collaborateurs. Ces moments de sensibilisation peuvent s’organiser autour des collaborateurs déjà sensibles à la question.

De plus, les pratiques personnelles informent les types de mesures RSE auxquelles les équipes seront plus réceptives sur leur lieu de travail.

Quelques exemples des pratiques personnelles de l’équipe Mandarine !

Nous avons interrogé les collaborateurs de Mandarine Academy pour connaître leurs bonnes pratiques du quotidien pour réduire leur impact sur l’environnement. Une bonne source d’inspiration dans laquelle les collègues peuvent piocher pour agir à leur tour !

Les grands classiques : éteindre les robinets et lumières inutilisées, baisser le chauffage, éteindre les appareils à la fin de la journée. Beaucoup achètent en seconde main. D’autres optent pour des options réutilisables pour remplacer serviettes en papier, cotons à démaquiller et lingettes de ménage. La réduction de la consommation de viande et l’origine locale des produits alimentaires tiennent à cœur à plusieurs collaborateurs.

Du compost à la récupération d’eau, les pratiques sont variées. Sonder l’équipe permet de voir quels sont les moyens d’action privilégiés, qui pourraient être reproduits sur le lieu de travail.

Les convictions personnelles inspirent la démarche de l’entreprise

Faire accepter un changement de pratiques peut représenter un défi. Pour démarrer en douceur une démarche RSE, il est intéressant de commencer par des actions qui sont déjà familières aux collaborateurs. En comprenant ce qui les affecte individuellement et les façons d’agir qu’ils choisissent spontanément, l’entreprise peut adapter les premières étapes du déploiement de sa démarche RSE pour onboarder les collaborateurs.

Si beaucoup de collaborateurs recyclent et achètent en seconde main, il y a des chances que les équipes ne voient aucun inconvénient à utiliser des ordinateurs reconditionnés et des chaises de bureau dépareillées au travail. L’entreprise peut donc opter pour du matériel de travail de seconde vie, et s’attendre à peu de résistance face à ce choix.

Personnel et professionnel se rencontrent dans tous les volets de la RSE

Les exemples apportés dans cet article se concentrent sur l’aspect environnemental de la RSE. Mais la méthode peut s’appliquer aux volets économiques et sociaux.

Si par exemple un sondage des collaborateurs révèle que beaucoup font des dons financiers à des associations, ils sont susceptibles d’être moteurs dans une démarche visant à faire reverser une partie des bénéfices de l’entreprise à des causes. S’ils sont plus nombreux à donner de leur temps bénévolement, le mécénat de compétences pourrait les intéresser.

Observer les intérêts personnels des collaborateurs permet de savoir par où commencer pour les embarquer dans une démarche qui leur ressemble dans leur domaine professionnel.

Des séances d’échange et de brainstorming peuvent aussi faire ressortir des pratiques auxquelles personne n’avait pensé.

Pour introduire le concept et lancer la conversation, la sensibilisation et la formation ouvrent la porte dans un cadre constructif et pédagogique.

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